Derrière ma barrière automatique, je demande aux gens d'avancer lentement. C'est paradoxal pour ces gens qui vont voir d'autres gens qui, pour certains, n'avancent plus du tout dans la vie. C'est un drôle de territoire, la mort. Mais un territoire qui a ses règles. Comme celui de la vie. On y trouve les mêmes caméras de surveillance, les mêmes passages pour piétons, les mêmes limites de vitesse, les mêmes hauteurs maximales. On y trouve les mêmes messages de prudence dans les zones forestières, les mêmes Attention au feu, on y interdit les mêmes vagabondages d'animaux et l'on y impose le même respect de l'environnement.
C'est presque tout pareil de l'autre côté de la barrière. Sauf qu'en plus on y meurt.
Exactement comme de l'autre côté de la barrière, en fait.