Partout le bruit de ses sutures
d'architectes
Ses grouilles de VMC
Son trafic de fluides, d'aliments, de mobiliers
Le potin des tricostérils qui se déchirent
Un million d'instruments à tintamarre
Et la grogne des mammifères.
Accablé je me tais.
Le vacarme habite mon silence
Ma chambre mes mots mes encres mon sommeil
Mon ordinateur ma lampe halogène mes déplacements
Ma gymnastique mon immobile.
C'est infini. Je me tais.
Je me demande à quel moment la parole me reviendra.
Et pourquoi. |