Sur la pelouse du parc il y a un couvercle rond
Sur la pelouse verte un couvercle et une grosse poignée fichée
dans le béton
On peut croire une maison pour de pitres esprits frileux
On peut croire une cave à squelettes tuberculeux
On peut croire un souterrain parti aux enfers
Croire ce qu'on veut même un chemin vers la mer
Personne n'ouvre jamais le couvercle ni ne touche son béton
C'est là dans le parc et nous donne des histoires en moisson
C'est là pour qu'on s'étonne et qu'on se raconte avec les
mots de merveille
Des histoires en dessous de Bligny où les âmes s'embouteillent.
|